Améliorez vos animations grâce aux conseils et astuces d’experts en animation.
Si vous débutez tout juste dans l’animation, vous vous sentez peut-être un peu perdu. C’est normal. Une bonne animation nécessite de nombreuses compétences, à commencer par des talents d’illustrateur, qui vous permettront de produire un mouvement réaliste. Mais vous devez aussi apprendre à maîtriser les logiciels d’animation.
Heureusement, il existe de nombreuses astuces, techniques et tactiques qui vous aideront à progresser rapidement. Vous trouverez ci-dessous les fondements les plus importants à maîtriser, ainsi que des méthodes simples pour vous exercer.
Pour apprendre l’animation, il est absolument essentiel de maîtriser les 12 principes classiques, souvent appelés la « Bible de l’animation ». En général, si une animation est mauvaise, c’est qu’elle ne les respecte pas.
Découvrez ces principes ci-dessous et apprenez à les intégrer dans votre travail.
La compression et l’étirement d’un objet en mouvement peuvent donner l’illusion de la flexibilité et de la vie. Elles donnent aussi des informations sur la dureté ou la mollesse de l’objet (les objets mous doivent être davantage comprimés et étirés). Si vos animations semblent trop rigides, essayez d’augmenter la compression et l’étirement du mouvement. L’effet devrait sembler plus naturel.
Un objet se met rarement à bouger tout seul. Sa mise en action résulte généralement d’un mouvement préparatoire dans la direction opposée. Prenons l’exemple d’une balle qu’on jette : on tire le bras vers l’arrière avant de le propulser vers l’avant. L’anticipation donne au spectateur un indice de la suite et évite que le mouvement semble ne sortir de nulle part.
Si l’anticipation concerne le début du mouvement, la continuité et le chevauchement portent sur sa fin. L’arrêt d’un objet est rarement soudain. L’ajout d’un petit mouvement après la fin de l’action principale offre un rendu plus réaliste.
Dans la nature, presque rien ne se déplace en ligne droite. Essayez d’agiter la main ou de bouger votre bras : vous verrez que leur trajectoire est arquée ; subtilement, mais arquée. Si vous avez l’impression que vos animations ont un problème, essayez d’adoucir la trajectoire du mouvement en l’arquant.
Quand un objet bouge, il n’entre pas en mouvement à pleine vitesse, et il ne conserve pas non plus tout le temps la même vitesse. C’est un écueil qu’une bonne animation sait éviter. On reproduit donc une accélération et une décélération naturelles en ajoutant des images en début et en fin de mouvement.
Si vous vous demandez comment gagner en fluidité, faites attention au tempo, autre principe de l’animation. Le tempo fai référence au nombre d’images utilisées pour votre action et l’intervalles entre ces images. En jouant sur le nombre d’images, on peut ajuster la perception de la vitesse, du poids et de la fluidité d’une animation. En général, on alterne plusieurs tempos pour rendre une animation plus intéressante et réaliste.
Les actions secondaires sont tous les mouvements qui ne sont pas essentiels, mais qui contribuent au mouvement principal et renforcent la dimension de la scène. Si vos animations semblent plates, essayez d’ajouter une action secondaire.
Si le but principal d’une animation est de créer un mouvement réaliste, une bonne animation recourt souvent à l’exagération. Certaines actions sont trop subtiles au point de passer totalement inaperçues du public. Si vous voulez mettre un événement en valeur, ou ajouter un effet dramatique, essayez donc de ne pas être trop réaliste.
La mise en relief a pour but de diriger l’attention vers les éléments les plus importants d’une scène. Si vous avez l’impression que le spectateur ne sait pas sur quoi se concentrer dans votre animation, essayez d’ajouter de petits mouvements ou d’autres éléments visuels pour attirer son attention.
Il existe différentes techniques pour animer image par image : toute l’action d’un coup consiste à commencer au début de l’action et à animer image par image, tandis que partie par partie consiste à dessiner les éléments clés, le début et la fin du mouvement et de remplir les espaces (intervalles).
Choisissez le processus le plus adapté à votre animation. D’après Johannes Fast, spécialiste de l’animation et enseignant sur Skillshare, toute l’action d’un coup est le « processus idéal pour les mouvements organiques, comme la fumée, ou un feu, parce qu’il rend l’animation plus dynamique et aléatoire », tandis que « partie par partie convient à l’animation d’un personnage qui passe par différentes poses clés tout au long de la scène ».
Les dessins en perspective sont l’un des ressorts les plus essentiels en animation 2D. Même si vous représentez les objets en deux dimensions seulement, vous devez donner une impression de profondeur. Exercez-vous à dessiner en 3D en prêtant attention au volume, au poids et à l’équilibre de tous les éléments de votre animation pour la rendre plus réaliste.
Quand on débute en animation, on a tendance à se perdre dans les aspects techniques. C’est la raison d’être de ce dernier principe : il faut veiller à captiver le public en ajoutant de la beauté, de la variété, ou même un côté ludique à votre œuvre.
Principes de l’animation : L’art du mouvement attirant pour les débutants
Si vous êtes complètement perdu et que vous vous demandez comment améliorer vos animations, pas de panique ! Il existe de nombreuses méthodes simples et amusantes pour y parvenir.
Le guide du débutant pour After Effects
Rédigé par :
Inscrivez-vous aujourd'hui pour un accès illimité à des miliers de cours et plus encore.
Essayez Skillshare gratuitement